Raphaël ImbertMusicien autodidacte né en 1974, Raphaël Imbert poursuit un chemin atypique dans la grande famille du Jazz et des musiques improvisées, artiste et pédagogue exigeant, arrangeur et improvisateur recherché. L’un de ses domaines de prédilection est le spirituel dans le Jazz. ActualitésTextesExtraitsLiensAgenda |
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25 mars 2010 au LAHICQuelques photos souvenirs !
Voici quelques images du séminaire du laboratoire d’anthropologie et d’histoire de l’institution de la culture (LAHIC) où je présentais mon travail sur les jazzmen afro-américains francs-maçons. Sous la houlette de Daniel Fabre, directeur, et après présentation par Jean Jamin, les échanges avec les chercheurs présents ont mis en perspective des éléments nouveaux dans le cadre de cette recherche particulière. La primauté du rite sur le mythe dans le cadre jazzistique a été évoquée, comme la dimension initiatique de la démarche artistique orale propre à cette musique. Dans ce rapport privilégié entre initiation et oralité, la question amérindienne a fait surface à travers les travaux précédents du séminaire du LAHIC concernant Lewis Henry Morgan, les Iroquois et l’existence de loges mixtes idéalisant la culture indienne. Une résonance intéressante face au succès des loges maçonniques auprès des communautés afro-américaines et jazzistiques, basé sans aucun doute sur l’oralité intrinsèque de la maçonnerie. Sur la réflexion liée à la transmission de la musique, la définition d’une rivalité historique entre raison pédagogique et raison initiatique est venue éclairer les questions sur la transmission du jazz et son avenir. Autant d’éléments qui viendront préciser la rédaction d’une étude à venir, sous forme universitaire d’abord pour le diplôme de l’EHESS, et pour un article ensuite. |
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